RDC: Sept personnes mortes sur le crash d’un avion Antonov 26 de Gomair

Un avion de la compagnie Gomair  a connu un crash le mercredi 19 décembre 2018 à Kinshasa. L’appareil était affrété par la Commission électorale natio

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Un avion de la compagnie Gomair  a connu un crash le mercredi 19 décembre 2018 à Kinshasa. L’appareil était affrété par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour transporter les matériels électoraux à Tshikapa. Au retour de l’appareil, il y a eu ce crash qui a causé la mort de sept personnes, 4 congolais et 3 américains, à quelques kilomètres de l’aéroport de N’Djili. Tous les corps ont été retrouvés. Cependant, il y a des zones d’ombre autour de ce crash dont on n’a presque pas parlé.

Selon des informations recueillies ici et là, au retour de l’avion à Kinshasa, suite au mauvais temps, la tour de contrôle de l’aéroport de N’djili aurait demandé à l’équipage de faire un tour avant d’atterrir. Quelques minutes après, l’appareil  s’est alors écrasé, paraît-il, non loin de Kingakati. Avant le crash de l’avion, selon des témoins, il n’y aurait eu ni fumée, ni feu.

D’après certaines sources, l’avion, un cargo  Antonov 26  du Gomair, était  déjà en mauvais état technique et nécessitait quelques travaux de réparation. Avant de faire le trajet Kinshasa- Tshikapa, l’avion conduit par le pilote Guy Aimé Mbuya, avait fait quelques jours auparavant un aller-retour entre  Kinshasa et Moanda au Kongo Central.

De retour de Moanda, le pilote a dit à quelques membres de sa famille qu’il avait atterri malgré lui car l’appareil n’était pas en bon état technique. L’entreprise serait au courant de ce fait et, en dépit de cela, à la demande de la CENI, elle a utilisé le même avion pour sa mission de Tshikapa.

Cette situation appelle à une enquête sérieuse, car à voir la situation de près, l’entreprise ne devrait plus recourir à cet appareil pour ses missions.

L’on pensait que le temps des cercueils volants en RDC était derrière nous, mais hélas La RDC continue à compter les morts dues aux vieux aéronefs déclassés dans d’autres pays. Dossier à suivre.

Dia

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