Un possible ou impossible mariage Katumbi – Tshisekedi pour décembre 2018 ?

L’UDPS, le G7, Alternance  pour la République qui sont tous au sein du Rassop ont rétabli de bonnes relations humaines et se revoient régulièrement. C

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L’UDPS, le G7, Alternance  pour la République qui sont tous au sein du Rassop ont rétabli de bonnes relations humaines et se revoient régulièrement. Certains espèrent une grande alliance pour affronter les défis des élections de décembre 2018. Il reste une opposition forte, mais les lignes bougent. Les ténors s’expliquent, se rapprochent de gauche à droite  et, le MLC, l’UNC entrent dans la danse tout en attirant la curiosité du PALU.

Félix Tshisekedi président du Rassemblement

L’indice est lancé incidemment, en marge d’une interview accordée à FRI sur un tout autre sujet. Soudain, le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi s’épanche : « Je suis né dans le bain démocratique. J’ai été éduqué à cela. La démocratie, c’est mon mode de vie, la tolérance, l’acceptation de l’autre. Jamais je ne peux considérer Moïse Katumbi comme me faisant de l’ombrage. D’ailleurs, je me suis battu à la tête du Rassemblement lors du dialogue de la CENCO [Conférence épiscopale nationale du Congo] pour obtenir des mesures de décrispation, qui allaient aussi lui permettre de revenir et d’aller en compétition comme nous tous. Donc en démocratie, on ne peut pas faire de l’ombre à un adversaire. Il faut le laisser compétir comme tout le monde. Je crois qu’il est victime d’une injustice et j’ai toujours dénoncé ce qui arrive que ce soit ce procès bidon qui a été fomenté contre lui ou cette affaire de nationalité. Je trouve que c’est lamentable, que c’est honteux parce que tout le monde sait qu’au sein de cette classe politique, les gens qui possèdent la double nationalité, il y en a une pléthore. Donc je trouve que lui faire ce procès-là est tout à fait injuste, mais reste dans l’ordre des choses de la « Kabilie », c’est-à-dire essayer d’éteindre tous ceux qui peuvent leur faire de l’ombre. Aujourd’hui, c’est le tour de Moïse, demain qui c’est, ce sera peut-être pas le tour de Félix Tshisekedi. »

Moïse Katumbi, président de « Ensemble pour le changement »

L’idéal pour les deux hommes, après les élections de 2018, serait une coalition entre le Rassemblement et l’Ensemble. Pour se donner les moyens d’affronter les enjeux qui leur attendent sur le plan budgétaire et socio-économique. Et avec les deux projets de société en plus, pour apporter une touche de fraîcheur. » Le propos se répand officieusement, depuis quelques semaines, dans les coulisses du parlement Congolais. Où il suscite à la fois de l’incrédulité et de la curiosité.
Félix Tshisekedi a ajouté dans cette interview : « Non, absolument pas. C’était prévisible. Nous sommes deux leaders. C’est tout à fait normal, le moment venu nous allons voir ensemble ce qui peut permettre d’avoir une candidature unique. Je pense même que si ce n’est pas le cas, peu importe. A mon avis, il n’y a aucune chance qu’un candidat qui représente Joseph Kabila puisse faire un score qui pourrait gêner cet éparpillement de voix au sein de l’opposition.

Pour Félix, la Majorité présidentielle n’a aucune chance et la bataille se passera plutôt entre les leaders de l’opposition. Peut-être un match amical avec Moïse Katumbi. Une stratégie servant à désigner un candidat unique de l’opposition par un primaire qui réunira tout le monde appelé à la compétition à la magistrature suprême ».

Gel Boumbe

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