Apres deux longues années, depuis le décès de celui qu'on qualifie du père de la démocratie, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba qui est décédé le 1er fé
Apres deux longues années, depuis le décès de celui qu’on qualifie du père de la démocratie, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba qui est décédé le 1er février 2017 à Bruxelles. Son corps sera enfin rapatrié à Kinshasa le jeudi 30 mai 2019.
Le siège de l’UDPS situé à la 10ème rue Limete, au quartier résidentiel est redevenu du nouveau un lieu de kermesse. C’est depuis le vendredi 24 mai 2019 que les membres du bureau de l’UDPS ont installé le podium devant leur siège pour permettre aux orchestres d’agrémenter la veillée mortuaire afin d’accueillir avec honneur le corps de l’illustre défunt.
Selon Isaac Mwamba, l’un des combattants qui s’est exprimé à l’agence Dia : « Je suis émis de l’arrivée du corps de notre papa après deux longues années. Il pourra enfin se reposer en paix quand il sera à la terre de nos ancêtres. Malheureusement le cadavre du père arrive au moment où le parti est très tendu par des querelles intestines et des violences »
« Les obsèques du père de la démocratie constituent une fête pour nous, les combattants, dans la mesure où ils commémorent la mort de celui qui a toujours lutté pour l’avènement d’un Etat de droit en RDC. Ses efforts n’ont pas été vains parce que son fils est aujourd’hui à la tête de ce pays, mais c’est à lui que revient l’honneur. C’est ce qui explique l’état de festivité devant le siège de l’UDPS », a déclaré une dame de l’UDPS qui a requis l’anonymat.
D’autres acteurs de l’UDPS sont torturés par la situation actuelle du parti. « La crise interne qui règne actuellement au sein du parti renvoie l’organisation des obsèques du défunt Tshisekedi Wa Mulumba aux membres sa famille », a dit Augustin Kabeya, secrétaire général du parti de celui qu’on appelait le sphinx de Limete.
Un autre combattant, Serge Ilunga, souhaite que la paix redevienne au sein du parti pour accueillir et enterrer le père de la démocratie avec amour et solidarité.
DADA BABALA (Stagiaire)
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