Après les obsèques et les hommages dignes de son rang rendus le samedi 14 avril 2018 au 1er ministre et président honoraire du parlement, le sénate
Après les obsèques et les hommages dignes de son rang rendus le samedi 14 avril 2018 au 1er ministre et président honoraire du parlement, le sénateur André Bo-Boliko Lokonga Monse, un débat s’est ouvert au sein de la population congolaise. La question se pose « pourquoi Bo-Boliko et non Tshisekedi ? ». La rédaction de DIA/Cenco a recueilli à ce sujet les points de vue d’un juriste spécialiste en histoire de la RDC.
D’après Maitre Liongo Egbango, rien ne sert à engager un débat. La question du rapatriement des corps des hommes politiques ou de tout citoyen congolais relève de la compétence et de la bonne volonté du ministère de la Justice car cela est un droit réservé à tout citoyen.
« Le ministère de Justice a pour vocation de garder le sceau du pays. Le sceau étant aussi l’ensemble des restes physiques de tout citoyen congolais, il est obligatoire qu’un congolais qui a marqué l’histoire de son pays, soit enterré sur ses terres. Cela fait partie des archives et de l’authenticité de l’histoire du pays. Pour qu’on confirme l’existence de Mobutu ou de Tshombe dans ce pays, il faut voir leurs restes physique au moins la tombe, » a-t-il expliqué.
Dans son analyse maitre Egbango a loué l’initiative du gouvernement pour ses hommages et obsèques mérité au sénateur André Bo-Boliko, décédé le 30 mars 2018 à Bruxelles.
Il a souhaité par ailleurs que cela relève désormais de la jurisprudence de cérémonie funéraire à venir des compatriotes qui décèdent en dehors du pays : « par ce geste nous attendons un seul exploit pour Tshisekedi, Tshombe, Mobutu et autre à venir »
Prisca Materanya
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