Assemblée nationale: Pétition contre Jeanine Mabunda, une fausse rumeur

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La rumeur faisant échos  d’une pétition contre la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, pour sa destitution,  était au centre d’une réunion de députés nationaux du FCC, plus particulièrement du PPRD, organisée le mercredi 30 octobre dernier au Palais du peuple. A l’issue de cette rencontre, la rumeur de la pétition est avérée fausse. Il n’existe aucune petite contre la speaker de la Chambre basse du Parlement.

Jeanine Mabunda et Ramazani Shadary du PPRD

Selon les avis émis de part et d’autres par les élus nationaux au cours de cette rencontre que l’on voulait déceler la vérité, le constat est qu’il n’y avait aucun initiateur de ladite pétition dont la rumeur a trotté toute la capitale.

Sincèrement, les députés ont clairement dit qu’ils avaient besoin d’argent. Depuis qu’ils sont là, leur salaire ne les permet pas à vivre comme les deux précédents mandats. Les nouveaux élus dont la plupart sont locataires, pour ceux de la ville de Kinshasa, et sans domicile, pour ceux qui sont venus des provinces, ont contracté d’énormes dettes auprès de banques qui traitent avec le Parlement pour achat de maisons et de véhicules.

Selon de révélations, au cours de cette réunion, beaucoup d’entre eux ont de dettes, auprès de la banque, allant de 50.000 à 100.000 dollars. Et pour remboursement, la banque récupère mensuellement, le montant convenu sur leur salaire. Ajouter à cela, les 10% que le parti politique récupère à la source et les pourcentages de la Cesopa pour la retraite. Cela fait que le député voit son salaire devenir maigre. Certains ne savent plus comment nouer les deux bouts du mois, car ils trouvent dans leurs comptes 200 $ pour les uns, 300 à 500$ pour les autres.

Mais les anciens députés revenus à l’hémicycle, les anciens ministres et dirigeants d’entreprises dont leur vie est stable sont épargnés de la situation. L’un d’eux qui a requis l’anonymat s’est indigné de la recrudescence de plaintes de leurs collègues à peine arrivés à l’Assemblée nationale.

Le député national, Jean-Pierre Lihau

« Tout le monde veut devenir député national au détriment de ce qu’il faisait avant, cela dans l’espoir de gagner beaucoup d’argent afin d’acheter de maisons, de jeeps et d’être chanté par les musiciens. Ce genre de député ne fait qu’un seul mandat et il part, vomis par sa base qu’il n’a pas entretenue durant la législature. Nous qui avons la chance d’être réellement élus par la population de nos circonscriptions, nous faisons d’énormes sacrifices en restant en contact permanent avec nos bases, surtout en partageant avec elles, le peu que nous gagnons. Nos collègues qui affichent un tel comportement juste au début vont-ils terminer le mandat sans causer de dégâts ? », nous confié un député national qui est à sa troisième réélection.

Le point chaud de la réunion était lorsque celui qui a été pointé du doigt comme initiateur de la pétition, Jean Pierre LIhau, a pris la parole en demandant à l’assistance de lui fournir des preuves qui prouvent que celui l’initiateur. Personne n’a pas soulevé le doigt pour confirmer la rumeur autour de son nom. Dans une colère excessive, Jean-Pierre Lihau a dit ceci : «  Madame la présidente de l’Assemblée nationale est ma grande sœur, elle est du même coin que moi, comment peux-je la trahir ? Je voudrai que celui qui détient cette pétition nous la montre devant tout le monde pour mettre fin à cette folle rumeur que les méchantes langues veulent attribuer sur mon dos. Que ça soit la dernière fois de citer mon nom dans cette sale besogne pour m’opposer à ma sœur », a déclaré l’élu national Jean-Pierre Lihau.

Du début à la fin de la réunion à 21 heures, on n’a pas vu la pétition et personne n’a osé dire le nom de l’initiateur. Pour les députés, c’est une pression exercée sur la présente de l’Assemblée nationale afin qu’elle pense financièrement à eux. On réalité, la pétition n’existe pas, ce n’était qu’une fausse rumeur pour faire trembler la dame de fer.

Et si le député national trouve que ce qu’il gagne un moindre, que dira alors le fonctionnaire qui touche moins de cent dollars ?

Gel Boumbe       

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