Persistance de violations de droits de l’Homme; mis en cause des mauvais professeurs ou des mauvais élèves

Au cours de la conférence bi-hebdomadaire de la Mission des Nations Unies pour la paix, Monusco, du 18 juillet 2018, des professionnels de médias ont

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Au cours de la conférence bi-hebdomadaire de la Mission des Nations Unies pour la paix, Monusco, du 18 juillet 2018, des professionnels de médias ont constaté, suite à la lecture  du rapport onusien sur les violations des droits entre janvier et juin 2018,  la persistance desdites violations par des éléments des Forces de l’Ordre. Une question directe a été posée au porte parole onusien: « Monusco mauvais professeur ou Armée congolaise et Police nationale mauvais élèves? ».

La Monusco, par la voix de son porte parole, Mme Marchal, a déclaré qu’elle ne cesse de faire des efforts pour former des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC, et de la Police nationale congolaise, en divers lieux du pays. Les sessions de formation ont même été organisées pour les Officiers de haut rang a ajouté Mme Florence Marchal. La porte parole onusienne a néanmoins concédé que la tâche est loin d’être achevée car la RDC est la troisième armée d’Afrique en nombre de militaires. Tous les éléments des FARDC n’ont pas bénéficié des sessions mais les sessions continuent. L’immensité de la République démocratique du Congo exige à la Monusco de déployer de grands moyens logistiques pour atteindre les militaires et  policiers congolais  disséminés sur tout le territoire congolais.

Appui onusien des activités des juridictions militaires

Juridictions militaires congolaises

Juridictions militaires congolaises

Au cours de la même conférence de presse, la Monusco a précisé que son service, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme ‘BCNUDH’ en République démocratique du Congo a appuyé les activités des juridictions militaires dans le cadre de la lutte contre l’impunité. Au moins 52 militaires des FARDC  et 34 agents de la Police ont été condamnés pour des actes constitutifs de violations des droits de l’homme sur tout le territoire de la RDC. Toutefois, la Monusco a déploré l’augmentation en cette période u premier semestre 2018 du nombre de décès en détention (120) et a apprécié la baisse du nombre d’évasion (243 évadés).

« Le BCNDUH, a ajouté Mme Marchal, a organisé ou pris part à au moins 173 activités de renforcement de capacités des acteurs étatiques et non-étatiques en matières des droits de l’homme en particulier la Commission nationale des droits de l’homme, CNDH, et le ministère des droits humains. Ces activités, à l’intention de près de 7.000 personnes dont 30% de femmes, ont notamment porté sur les mécanismes nationaux et internationaux de protection et promotion des droits de l’homme, la protection des défenseurs des droits de l’homme, le respect des droits de l’homme dans le contexte électoral, la lutte contre l’impunité, contre les violences sexuelles ainsi que les commémorations des Journées internationales des droits de l’homme ».

Le BCNDUH au secours des personnes menacées

Enfin, Mme Marchal a révélé que « Dans son programme de protection, le BCNDUH, a traité 222 cas de menaces et de violations des droits de l’homme à l’encontre de 141 défenseurs des droits de l’homme, 39 journalistes et autres professionnels des médias, ainsi que de 37 victimes et cinq témoins de violations des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire congolais ».

Rombaut Kamwanga

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