Martin Fayulu a présenté ce vendredi 30 novembre 2018 au Centre Interdiocésain à Gombe, son programme à la tête du pays au cas où il serait élu lors
Martin Fayulu a présenté ce vendredi 30 novembre 2018 au Centre Interdiocésain à Gombe, son programme à la tête du pays au cas où il serait élu lors de l’élection présidentielle du 23 décembre prochain. Le candidat commun de l’opposition chiffre son budget à USD 126 milliards pour une période de 5 ans. Avec ce programme concret, le président de la coalition Lamuka a dévoilé aussi ce qu’il compte faire pendant ses premiers 100 jours comme président de la République. A ses côtés, il y avait Adolphe Muzito, Eve Bazaiba, Christophe Lutundula et plusieurs cadres de ladite coalition présents à Kinshasa.
Martin Fayulu présente son programme devant la presse
A part le budget, Fayulu a présenté les dix mesures de son premier mois à la présidence de la République, tout en précisant qu’il veut être le président qui protège les congolais, qui fait régner la paix et la sécurité au Congo et qui s’investit pour la prospérité de son peuple.
Il a commencé par trois mesures décisives à savoir : le déménagement du Camp Kokolo de Kinshasa à Beni ; la création au sein des Forces Armées Congolaises d’une « Force Spéciale d’Intervention Militaire d’Elite » (FOCIME), installée au nouveau Camp Kokolo de Beni ; mettre en extrême urgence sur pied et déployer tout le long des frontières de l’Est du pays, des « Unités de Surveillance des Frontières et d’Alerte » (USUFA).
L’urgence diplomatique est une mesure que Fayulu veut réclamer, toutes affaires cessantes, une réunion spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies pour poser deux questions au monde : « Tous les jours, au nez et à la barbe des casques Bleus, les rebelles venus de l’étranger sèment la terreur au Congo, tuent et décapitent les congolais sans crainte de représailles. Ils violent filles, mamans et grands-mères. A quand une réaction de choc des forces des nations Unies pour éradiquer de manière définitives toutes ces rebellions qui gangrènent l’est de notre pays ?
L’assistance suivant avec attention le président commun de l’opposition
Pourquoi, dans l’indifférence mondiale, la RDC est le seul pays au monde à être victime des rebelles étrangers qui ne font jamais la rébellion dans leur pays ? », a-t-il dit.
Conformément au Chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, le Candidat de Lamuka veut exiger au Conseil de sécurité, la mise en place d’un plan d’éradication complète de toutes les rébellions qui déstabilisent l’est du pays et un programme ferme et précis de rapatriement forcé de tous les rebelles étrangers vers leur pays d’origine.
Pour Martin Fayulu, Ituri, Beni, Butembo seront déclarés territoires sinistrés en situation d’extrême urgence nationale afin d’éradiquer définitivement la maladie à virus d’Ebola. Il envisage la création d’une Cour Pénale Spéciale pour la RDC, instituée pour connaître principalement des crimes de génocides, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés en RDC depuis 2001. Sa principale mission sera de poursuivre tous les acteurs de crimes commis dans le Grand Kivu, le Kasaï, le nord du Katanga, le Kongo central et partout ailleurs en RDC. Ces crimes seront déclarés imprescriptibles et insusceptibles de grâce ou d’amnistie.
Rombaut Pose la question à Fayulu
Son plus grand engagement est de décréter, dès son entrée en fonction, « l’Etat d’urgence agricole », pour qu’aucun congolais ne meurt plus de faim endéans un an et à faire disparaître à jamais la malnutrition au Congo.
Enfin, pour mettre fin aux antivaleurs, forger le nouvel esprit du service public et façonner le nouvel homme congolais, Martin Fayulu veux mettre sur pied un Tribunal de la Probité Publique, voué à la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, les abus de pouvoir ainsi que toutes les malversations ou fraudes commises par des privés, des agents de l’Etat ou des responsables politiques. Pour le candidat de la coalition Lamuka, ces mesures décisives vont radicalement changer la RDC.
Gel Boumbe
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