« Une goutte d’eau est puissante », dit- on. « Et, rien n'est plus nécessaire qu'une goutte d'eau ». C’est fort de ces adages que les Nation-Unies cha
« Une goutte d’eau est puissante », dit- on. « Et, rien n’est plus nécessaire qu’une goutte d’eau ». C’est fort de ces adages que les Nation-Unies chaque 22 mars. L’objectif de ladite journée est d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau et de promouvoir la gestion durable de cette ressource indispensable. Pour cette année, le thème retenu est : « l’eau : la réponse est dans la nature » célèbrent la journée mondiale de l’eau, comme à l’accoutumée.
l’eau
Ce message de la communauté internationale rappelle que l’eau est au cœur du développement durable. Les ressources en eau, ainsi que la gamme de services qu’elles peuvent rendre, contribuent à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique et à la sauvegarde de l’environnement. De la nourriture, à la sécurité énergétique ; en passant par la santé humaine et environnementale, l’eau contribue à l’amélioration du bien-être social et à la croissance équitable, affectant les moyens de subsistance des individus.
A cette occasion particulière, la rédaction de DIA/CENCO s’est entretenue avec monsieur Louis-Marie Atundu, analyste-environnemental et juriste.
DIA : Que représente l’eau pour l’environnementaliste que vous êtes?
LMA : On dit souvent, ce qui est rare est précieux. Mais l’eau est l’exception qui confirme cette règle. En effet, l’eau, cette denrée sans laquelle la vie ne saurait être possible, est la matière la plus répandue sur la terre. Mais pourtant précieuse, on la retrouve partout : – Sous forme solide, en grande partie dans les pôles (nord et sud), sur les sommets des montagnes et durant l’hiver dans les régions tempérées ; – Sous forme gazeuse, comme nuage ou associée à d’autres matières volatiles ; – Sous forme liquide, c’est la forme la plus répandue. Elle s’emmagasine dans les océans, les fleuves et d’autres cours d’eau.
DIA : « L’eau : la réponse est dans la nature », c’est le thème de cette année. Selon vous, comment peut-on utiliser la nature pour surmonter les défis de l’eau au 21ème siècle en RDC particulièrement?
LMA : En mettant à profit, les connaissances traditionnelles (endogènes) des peuples primitifs, je pense que l’on pourrait trouver dans la nature les réponses pour la sauvegarde de celle-ci. Comme qui dirait, dans la nature se trouve son propre manuel d’utilisation. Un peu comme une notice dans un emballage pharmaceutique.
DIA : D’après vous, quelles sont les solutions basées sur la nature qui ont le potentiel de résoudre nombre de nos problèmes d’eau ?
LMA : Le savoir endogène comme piste de solution!
La cause ainsi identifiée dans notre société moderne, ne serait- il pas nécessaire d’envisager une solution vers le savoir endogène issu des occupants premiers de nos océans, nos fleuves, nos forêts humides, ces peuples premiers? Ceux- là qui ont si bien gardé notre patrimoine environnemental depuis les temps.
Lorsque nous négligeons nos écosystèmes, il est plus difficile de fournir à tous l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer. Nous devons faire beaucoup plus avec l’infrastructure « verte » et l’harmoniser avec l’infrastructure « grise » dans la mesure du possible, planter de nouvelles forêts, reconnecter les rivières aux plaines inondables et restaurer.
DIA : Quels conseils donnerez-vous aux habitants de la RDC pendant cette période de réchauffement climatique ? Comment consommer l’eau et de quelle qualité ?
LMA : Voici ma réponse, la REDD+ est un mécanisme international de lutte contre les changements climatiques et ses corolaires dont la lutte pour la sauvegarde des équilibres éco systémiques ainsi des milieux aquatiques. Il suffit simplement, aux congolais, de prendre conscience et d’appliquer les solutions proposées par les scientifiques à cet effet et de résoudre par la suite les problématiques posées.
Prisca Materanya
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