Des résidents du quartier ‘La Voix du Peuple’ à Lingwala souffrent des coupures intempestives de l’électricité

Le quartier 'La Voix du Peuple', justement nommé pour sa proximité avec le siège de la station de radiotélévision nationale, est en butte actuellement

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Le quartier ‘La Voix du Peuple’, justement nommé pour sa proximité avec le siège de la station de radiotélévision nationale, est en butte actuellement à un sérieux problème de l’électricité. Interviewés en la journée du lundi 18 juin 2018, les habitants ont déclaré qu’ils souffrent des coupures intempestives d’électricité.

Les résidents  du quartier ‘La Voix du Peuple’, qui abrite aussi d’autres institutions officielles, ont affirmé que le manque régulier du courant électrique est devenu un sujet fatigant dans les échanges, dans les conversations. « Sans raison, des délestages sans prévention, défavorisent les gens désireux d’exercer des activités commerciales ou autres » ont révélé les résidents.

Plaintes et dénonciations des  victimes du délestage du courant électrique

Des victimes du délestage du courant électrique  se sont  confiées pour se plaindre de la situation. Jean Mbayo, un résident du quartier depuis une vingtaine d’années, a expliqué clairement l’évolution négative du coin. « Vers les années 90, dit-il, ce quartier n’avait aucun problème d’électricité. La Voix du Peuple  a toujours été un quartier sans problème de courant. Actuellement nous avons perdu le goût de vivre dans ce quartier suite à cette situation qui s’aggrave au jour le jour. Nous avons mis sur pied une équipe chargée de suivre la situation du courant de façon continuelle. Nous cotisons en cas de panne pour résoudre les différents problèmes liés au courant. Nous avons constaté que la charge revient actuellement aux clients de la SNEL de résoudre les problèmes à la base. Malgré les efforts des jeunes gens chargés du courant, la situation ne s’améliore pas. »

Gaylord   Massamba, un jeune d’à peine 25 ans, a réagi avec la vigueur de la jeunesse. « Je suis né dans ce quartier », a-t-il, déclaré d’emblée à DIA. Le jeune homme, membre de l’équipe du courant, a osé une comparaison audacieuse liée aux croyances actuelles de la sorcellerie. « Le courant est devenu, avance-t-il, comme un mari de nuit qui ne vient que la nuit tombée pour de sombres desseins. Quand bien même nous payons des cotisations, nous sommes fatigués pour aller quêter de l’argent auprès des résidents qui nous prennent pour des jeunes gens peu sérieux. Nous voulons maintenant aller au devant des autorités de la base pour exposer les problèmes du quartier. Déjà, un rendez-vous est pris pour aller d’ici peu contacter des agents de la SNEL afin d’entrevoir une suite favorable ».

Sarah Sapu-Mwanatshini, stagiaire Ici/Ifad       

 

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