RDC : Le Comité laïc de coordination annonce une croisade contre l’impunité et l’impuissance de la justice

Le Comité Laïc de Coordination (CLC), un mouvement des laïcs catholiques de l’archidiocèse de Kinshasa et une figure de proue des manifestations con

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CLC en croisade contre la corruption, l’impuissance de la justice…, il veut la démission des juges et la suspension de détourneurs d’USD 15 millions
Le Comité Laïc de Coordination honore la mémoire des victimes du 31 décembre 2017 par une messe ce vendredi
Une attitude des membres du CLC lors du congrès

Des membres du CLC lors d’un congrès à Kinshasa

Le Comité Laïc de Coordination (CLC), un mouvement des laïcs catholiques de l’archidiocèse de Kinshasa et une figure de proue des manifestations contre les velléités de l’ex président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat en décembre 2018, refait surface et cette fois contre la corruption et l’impunité.

En effet, dans un communiqué rendu public le 3 octobre 2019 et dont une copie est parvenue à l’agence catholique Diacenco, le CLC annonce marcher le samedi 19 octobre prochain pour « exiger la fin de l’impunité, la suspension des personnes impliquées dans le détournement des 15 millions de dollars de la République et la démission sans délai des juges corrompus et indignes de la Cour Constitutionnelle ».

Le CLC poursuit son communiqué en précisant que « ce samedi 19 octobre, nous marcherons avec nos bibles, croix et chapelets, symboles de la justice pour tous, en portant des calicots exprimant notre refus total du règne de la corruption, de l’impunité et d’absence de la justice ».

Il convient de souligner à cet effet que, depuis plusieurs semaines, l’affaire dite des « 15 millions » de dollars présumés disparus des comptes du Trésor défraie la chronique en RDC et éclabousse la présidence du Président Félix Tshisekedi arrivé au pouvoir en janvier dernier, à l’issue d’une élection très contestée.

Faisant de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, la présidence de Félix Tshisekedi se trouve au cœur de ce scandale car son directeur de cabinet, Vital Kamerhe, figure parmi les quatre personnalités que l’Inspection générale des Finances (IGF) tient pour « responsables » dans cette affaire.

Les voix acerbes se lèvent de partout à travers la RDC pour dénoncer avec énergie la banalisation de la corruption et l’impunité dans les institutions publiques. Jusque-là, aucune procédure judiciaire n’a été déclenchée contre les personnalités ciblées.

Cette croisade est le premier test des laïcs catholiques sous le règne du président Tshisekedi. L’opinion tant nationale qu’internationale et surtout les défenseurs des droits humains, suivront de très près ses péripéties.

Junior Kitambala

 

 

 

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