Professeur Jacques Ndjoli : « Il n’y a pas de démocrates sans démocratie »

Sous la houlette de l’Ambassade de France, l’Institut français de Kinshasa et l’Institut Alternative et Initiative Citoyenne pour la Gouvernance Dém

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Des participants au café-débat

Des participants au café-débat

Sous la houlette de l’Ambassade de France, l’Institut français de Kinshasa et l’Institut Alternative et Initiative Citoyenne pour la Gouvernance Démocratique (I-AICGD), il a été organisé le samedi 25 août 2018 un café-débat en présence des milliers des jeunes, des mouvements citoyens et bien d’autres forces alternatives.

Sous le thème : « Démocratie, démocratisation, processus démocratique, transition démocratique, démocratie participative…Toutes ces appellations reviennent sans cesse dans les discours, mais que recouvrent-elles vraiment ?». Ce café-débat a été animé par trois conférenciers dont les professeurs Auguste Mampuya de l’Université de Kinshasa, Marie-Emmanuelle Pommerolle de Paris-Sorbonne et Jacques Ndjoli de l’Université de Kinshasa et membre influent du bureau politique du Mouvement de la Libération du Congo (MLC).

Ces chevronnés orateurs de la politique tant nationale qu’internationale ont analysé avec minutie tous ces concepts en le contexualisant parfois aux réalités congolaises surtout en ce moment où toutes les voix se lèvent pour exiger l’alternance démocratique avec l’avènement des élections du 23 décembre 2018 qui se profilent déjà à l’horizon.

De la démocratie des individus et à celle des structures

A en croire le professeur Jacques Ndjoli, l’échec de la démocratie congolaise est dû à la prédominance des hommes sur les structures. « Il n’y a pas de démocrates sans démocratie », a-t-il laissé entendre.

Poursuivant sa pensée, cet éminent professeur et juriste fustige l’actuelle démocratie congolaise dont il qualifie de « pacotille qui est loin d’amener la paix, des commissions électorales qui loin de produire des élections libres, produisent des élections chahutées, c’est justement parce qu’à la base, il n’y a   pas un certain nombre de principes, des valeurs et un certain nombre des éléments invisibles qui vitalisent la démocratie et c’est là où la RDC développe une démocratie sans ancrage, sans capacité d’intériorisation ».

A la question d’un participant sur la différence entre « l’alternance et l’alternative », le sénateur a préféré procéder par des exemples pratiques pour répondre à son interlocuteur en ce sens : « D’abord, l’alternance est une force politique ou un dirigeant est remplacé par un autre tandis que l’alternative est une vision abstraite, bref le filing », a-t-il conclu.

Junior Kitambala

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