Ces derniers temps, la population du Quartier Manenga, dans la commune de Ngaliema aux environs de la grande avenue Gramalic en face du quartier Cité
Ces derniers temps, la population du Quartier Manenga, dans la commune de Ngaliema aux environs de la grande avenue Gramalic en face du quartier Cité des Anciens Combattants, subit des attaques récurrentes des inciviques et autres malfaiteurs.
Le dernier cas survenu s’est déroulé ce lundi, le 18 décembre 2017. En début de soirée, un groupe de cinq personnes munies d’armes à feu sont venues à bord d’un bus pour voler dans une concession sur l’avenue Gramalic au numéro 33 au croisement Route de Matadi. La concession est entourée d’un grand mur. En une trentaine de secondes, ils ont embarqué à bord de leur véhicule, des valises d’habits, des malles contenant divers effets anciens, des sacs des grands garçons. Curieusement les sacoches des filles ont été épargnées d’après le témoignage du propriétaire.
Celui-ci un monsieur de plus de quatre-vingt ans, retraité des services publics a été menacé, d’après ses dires, avec une arme à feu braquée sur le visage. Il a été obligé de se taire et de ne pas alerter le quartier alors que les gens circulaient devant la maison. A la fin de l’attaque, il a constaté que l’opération de vol s’est déroulée en silence, sans violence, pas de tirs d’armes à feu ni blessures sur les victimes présentes lors du vol. Encore choqué, cet homme de troisième âge, n’arrive pas à comprendre l’attaque de son domicile. Il se demande si cela est dû à l’apparence cossue de sa maison ou aux hautes fonctions exercées par ses grands enfants.
Des voisins en colère ont condamné le banditisme ambiant et lancé un appel aux autorités
Une fois alertés, des voisins, peu nombreux au fait de l’attaque, sont en colère. Ils ont dénoncé entre eux le fait que chaque semaine il y a des hommes armés qui volent dans des maisons, des boutiques, des dépôts de bières, dans les cabines téléphoniques et braquent les changeurs de monnaie pour faire du mal au petit peuple. Des habitants ont profité de l’occasion pour révéler leurs inquiétudes sur les tours suspects des personnes non identifiées. Ils sont convaincus que des groupes de malfaiteurs étudient les mouvements des commerçants ainsi que des propriétaires de concessions ou des grandes maisons avant de réaliser leurs forfaits.
Des victimes ainsi que le reste des habitants le quartier Manenga vers GRAMALIC demandent au Gouvernement de renforcer le nombre de policiers dans le milieu pour éviter des attaques avec parfois des blessures graves et voire même des morts de personnes innocentes.
Gladys Bundu Kibunga stagiaire
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