La province de Mai-Ndombe dans l’Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) a connu le samedi 25 mai dernier, un des pires drames de son his
La province de Mai-Ndombe dans l’Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) a connu le samedi 25 mai dernier, un des pires drames de son histoire. Le chavirement d’une baleinière sur le lac Mai-Ndombe causant la mort de 32 personnes, 183 rescapés et de nombreux disparus sur près de 400 personnes embarquées, selon le bilan donné par les autorités de la province le lundi 27 mai 2019.
Dans sa lettre des condoléances à l’endroit des familles éplorées par cette tragédie, l’évêque du diocèse d’Inongo érigé dans cette province, a exprimé sa tristesse et proximité spirituelle en ces mots : « Chers frères et sœurs du Mai-Ndombe, Nous sommes fort attristés d’apprendre, encore une fois de plus, un naufrage qui a coûté la vie à des centaines de personnes, le 25 mai 2019, lorsqu’une baleinière traversait le lac partant d’Inongo pour atteindre le village Lokanga », indique la lettre.
Avant d’ajouter que « La quasi-totalité de ces personnes, avions-nous appris, sont des agents de l’Etat qui venaient de toucher leurs salaires. A toute la communauté de Mai-Ndombe, particulièrement la communauté Bolia, frappée douloureusement par cette mort gratuite, nous présentons sincèrement nos condoléances chrétiennes les plus émues. Nos prières accompagnent toute la communauté éprouvée et que la Vierge Marie intercède pour nous tous ».
Poursuivant son message, Mgr Bafuinsoni a appelé les uns et les autres à s’impliquer, dans l’avenir, en vue de mettre fin à cette culture de mort gratuite : « Nous espérons que, dans les jours à venir, les uns et les autres prendront plus de responsabilité de manière à mettre fin à cette culture de mort gratuite », a-t-il conclu.
Rappelons que, la RDC a connu plusieurs naufrages ces derniers mois, à l’instar de celui du lundi 15 avril 2019 sur le lac Kivu (Est de la RDC) où l’on a déploré la mort d’au moins 13 personnes et plus de 114 disparus. La vétusté et la surcharge des embarcations seraient à la base de ces récurrents naufrages à lourds bilans, souvent.
Junior Kitambala
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