Il a plu abondamment ce mardi 5 décembre 2017 à Kinshasa de 5h à au-delà de 10h. Pour maintes personnes dans la capitale congolaise, avec une pluie si
Il a plu abondamment ce mardi 5 décembre 2017 à Kinshasa de 5h à au-delà de 10h. Pour maintes personnes dans la capitale congolaise, avec une pluie si abondante, c’est un jour de congé.
Dans un article de réflexion intitulé « On ‘Conge’, en RD Congo ! », Mgr Fulgence Muteba, évêque de Kilwa-Kasenga relève les innombrables congés en RDC. L’évêque commence par signaler que « le verbe « conger » n’existe pas en français. Mais au pays de la francophonie qu’est la RD Congo, la réalité qu’il exprime existe bel et bien ».
L’évêque explique ensuite le mot « Conger ». Pour ce prince de l’Eglise, « c’est un néologisme. C’est un verbe d’inaction désignant le fait, la tendance ou la mentalité, ou encore l’état d’esprit d’aimer les congés, de les inventer à la moindre occasion, même banale. Il s’agit d’une culture d’oisiveté, de fainéantise, de flânerie, du moindre effort, d’un repos injustifié ou peu justifiable. Quand on « conge », on fait la grâce matinée, on reste à la maison, on tourne les pousses, on poirote, on flâne, on regarde la télévision ou on écoute la radio le plus longtemps possible, on se la coule douce, etc. « Conger », c’est synonyme de paresser, de ne surtout pas travailler, de s’interdire de lire ou d’étudier ».
Mgr Muteba ne va pas par quatre chemins pour décrire ce qu’il appelle le fait, la tendance ou la mentalité, ou encore l’état d’esprit d’aimer les congés.
Enfin, l’évêque conclut par ces phrases : « Par ricochet, la ponctualité tombe en crise. Le sens du travail en est affecté. Il ne faut donc pas chercher loin la cause du sous-développement qui nous tient à la gorge. Arrêtons de « conger » et mettons-nous au travail pour sauver notre pays ».
Pour lire l’intégralité de la réflexion de l’évêque, vous pouvez cliquer ici.
Jean-René Bompolonga
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