Dans son adresse au cours du meeting tenu le samedi 8 juin2019, le Coordonnateur de la Coalition pour l’Appui et la Consolidation de l’Alternance, CA
Dans son adresse au cours du meeting tenu le samedi 8 juin2019, le Coordonnateur de la Coalition pour l’Appui et la Consolidation de l’Alternance, CAL, Fiyou Ndondoboni a fait appel à une prise de conscience des Congolais de se mettre au travail pour construire le pays. Ce meeting dit de vérité s’est tenu au Stade vélodrome, dans la commune de Kintambo.
Le coordonnateur de CAL, a rappelé d’entrée de jeu aux Congolais d’où ils venaient tout en évoquant la situation politique qui a failli plonger le pays dans un chaos. C’est ainsi qu’il a salué la mémoire d’Étienne Tshisekedi qui a pris en 2016 l’initiative de réunir l’Opposition à Genval en Suisse afin d’avoir un même langage dans le souci d’obtenir l’alternance avec la victoire de l’Opposition aux élections.
L’orateur du jour a noté que grâce aux élections le Congo en est à son 5ème président et les Congolais ont vécu l’alternance tant attendue avec l’élection de Félix Tshisekedi à la tête du pays. Il a pris le bâton de commandement et conduira le peuple vers sa destinée.
Où allons-nous ? Le coordonnateur de CAL, s’est dit confiant, le Congo va vers un État de droit. C’est qui signifie qu’en tant que citoyens congolais, chacun aura des droits et des devoirs dans ce nouveau paysage politique.
Bâtir un nouvel État par le travail de tous
« Les Pères de l’indépendance rêvaient d’un Congo, fort, uni et prospère. Mais il faut que nous nous organisions pour entrer dans ce rêve et le matérialiser », a dit F. Ndondoboni avant de noter que le Chef de l’État veut que nous vivions cela ».
Parlant d’un Congo, fort, uni et prospère, le coordonnateur de CAL a appelé les Congolais à accompagner le chef de l’État Félix Tshisekedi dans ses actions. Cela implique d’après lui, une prise de conscience de l’identité du Congolais. « Le peuple doit garder sa valeur, sa dignité et être fier de son identité car il est puissant»
Dans son message Fiyou estime qu’il faut garder l’espoir. Le peuple congolais doit croire en son devenir et au devenir de la nation. « Même là où tout semble être bloqué, l’espoir peut faire en sorte que les choses se débloquent et avancent. » Les congolais devraient changer de discours, selon le coordonnateur de CAL, il faut arrêter de se plaindre mais plutôt devenir optimiste c’est-à-dire, parler positivement pour agir positivement afin de participer à la construction du pays. « Engageons-nous pour bâtir en commençant par mettre de l’ordre autour de nous. Pourquoi ne pas commencer par mettre la propreté devant chez soi par exemple? Chacun de nous de son coté peut contribuer à la construction de notre cher et beau pays. Soyons des personnes à la dimension de la grandeur du Congo». a-t-il souligné.
Des participants enthousiastes venus de toute la ville et de la diaspora
Les invités sont venus des quatre coins de la capitale et certains de l’étranger pour répondre à ce rendez-vous de la CAL. Quelques partis politiques, associations, acteurs politiques, hommes, femmes et jeunes ont répondu massivement à ce meeting dit de Vérité. Présente à ce meeting, Mme Antoinette Kayembe envoyée spéciale de Mamans de la Diaspora Congolaise pour le changement, MDCC s’est dite satisfaite par ce message de conscientisation lancé par le coordonnateur de CAL qui rencontre les aspirations de son Association. « Le congolais doit travailler pour son pays, le président de la république à lui seul ne pourra pas développer ce pays. Il est de notre devoir à nous congolais d’ici et de la diaspora d’emboiter le pas à notre président. Il suffit d’avoir de la volonté et de la détermination pour vivre un changement radical. », soutient-elle.
Des veuves de militaires participantes
Les veuves de militaires venues en masse au meeting de Vérité ont fortement apprécié l’appel adressé à tout le monde de mettre la main à la pâte. Elles vont voir comment répondre à cet appel. La veuve Malata ; son surnom affectueux espère aussi que les nouvelles autorités vont se pencher sur leur cas. Nombre d’entre elles venues de l’intérieur du pays ont vu leurs conjoints mourir au front.
Pétronelle Lusamba
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