Lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes

Le 2 novembre marque la célébration de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. A cette occas

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Le 2 novembre marque la célébration de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. A cette occasion, à Kinshasa, un rapport annuel sur l’état de la liberté et d’expression de la presse intitulé «République démocratique du Congo : la répression se banalise» a été publié par l’association le Journaliste en Danger (JED), le jeudi 2 novembre 2017.

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Cent vingt et un cas d’attaque contre les médias ont été enregistrés en 2017 en RDC présente le rapport.

Le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi, déplore un bilan en hausse de la répression avec 121 cas documentés d’attaques contre les médias dont près de la moitié constituée des violences physiques contre les journalistes. « A côté de ces violences physiques, nous avons aussi noté qu’il y a eu beaucoup de cas de censures, des signaux de certains médias nationaux et internationaux qui ont été brouillés ou coupés, sans parler des interruptions d’accès aux réseaux sociaux et à l’internet », a regretté Tshivuadi.

« Nous voulons dénoncer ces violences et cette culture de l’impunité qui fait que des personnes identifiées et identifiables ne sont jamais inquiétées. Bien au contraire, elles sont couvertes par la loi de l’impunité», fait remarquer le secrétaire général de JED

Par ailleurs, les journalistes de DIA, réunis pour réfléchir autour de cette journée, se sont exprimés en ces mots : « Nous saluons les efforts de l’UNESCO en faveur de la promotion de la sécurité des journalistes. La défense de la liberté de la presse, de la liberté d’expression des journalistes et de la lutte contre l’impunité de ceux qui portent atteinte à ces principes fondamentaux devait être les priorités de notre ministère de tutelle, ce qui, malheureusement, n’est pas le cas. »

Ils précisent que c’est pourquoi ils soutiennent l’initiative de la résolution 68/163 de l’Assemblée générale des Nations unies qui a pensé à instaurer cette journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes tout en espérant un changement.

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) invite le monde à s’unir pour défendre la sécurité des journalistes et garantir la justice : « La justice est un principe fondamental d’une société libre. Elle dissuade ceux qui menacent la liberté d’expression et enhardit ceux qui prennent position pour la défendre. C’est pourquoi l’injustice dont sont victimes les journalistes est si coûteuse pour toutes les sociétés », déclare la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté en 2013 la date du 2 novembre en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.

Prisca Materanya

 

 

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