Les festivités de fin d’année, un casse tête pour des parents

A la veille des festivités de la nativité et de nouvel an, comme chaque année, les familles sont dans l’effervescence. On assiste à des va-et-vient in

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A la veille des festivités de la nativité et de nouvel an, comme chaque année, les familles sont dans l’effervescence. On assiste à des va-et-vient inhabituels dans des grandes artères de la ville. Les transports deviennent difficiles, les marchés sont pleins à craquer, il n’y a pas d’endroit où poser les pieds, la ville devient de plus en plus mouvementée.

Marché de la liberté Kinshasa

Marché de la liberté Kinshasa

Mais depuis quelques années, pendant cette période, on est partagé entre deux sentiments : la joie et l’inquiétude. La joie de vivre cette période qui est la nativité de Jésus-Christ, les vacances et l’inquiétude à cause de l’incertitude de pouvoir fêter comme on le souhaiterait.

Les parents se démènent pour offrir aux enfants de beaux vêtements, des chaussures, des jouets ou cadeaux. Et les enfants de leur côté, insouciants attendent tout de parents et parfois avec exigence.

Paradoxalement, en cette période de fin d’année, tout le monde se plaint, les commerçants disent ne pas vendre alors que les marchés sont bondés, les acheteurs ne peuvent pas acheter car les articles coûtent chers. Les vêtements étalés trouvent difficilement des acheteurs…

«On est déjà le 22 décembre  mais je n’arrive pas à écouler ma marchandise. Les clients se plaignent, ils demandent le prix et passent rare sont ceux qui achètent », confie Mme Mireille M, vendeuse au marché de la liberté à Masina.

« Des articles même les plus bas prix se vendent difficilement, comprenez que la population n’a pas de pouvoir d’achat, les parents se soucient plus du ventre que du corps », lance un acheteur et de poursuivre « entre le poulet et un habit, le choix est clair ».

Certains parents ne savent où mettre la tête.  « Les temps sont durs, les choses se dégradent chaque année, l’économie est par terre que voulez-vous ? On fera ce qu’on pourra », se dit monsieur Bernard G.,père de famille.

Pétronelle Lusamba

 

 

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