La FAO et le gouvernement congolais s’engagent pour une économie verte et inclusive avec le bambou

Au cours d’une journée d’information et d’échange sur les opportunités de la culture du bambou organisée à la salle de conférence de l’Hôtel du gouv

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Le bambou

Le bambou

Au cours d’une journée d’information et d’échange sur les opportunités de la culture du bambou organisée à la salle de conférence de l’Hôtel du gouvernement, le gouvernement congolais par le biais  des ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et Développement Durable, du Développement Rural en partenariat avec la FAO, ont pris l’engagement  à doter la RDC d’une stratégie pour la promotion de la culture du bambou, ce vendredi 05 janvier 2018, en présence des plusieurs parties prenantes dont des experts du gouvernement, de la société civile, des centres de recherches scientifiques et universitaires,  des bailleurs de fonds, d’associations d’agriculteurs.

Le bambou : une culture d’avenir aux multiples vertus et usages

Considéré depuis quelques années comme l’une des plus prometteuses plantes pour l’Afrique, le bambou dispose de nombreuses spécificités. Outre sa capacité de croissance et de repousse, le bambou est utilisé tant pour la protection des ressources naturelles, la conservation et régénération des sols que pour la lutte contre la pauvreté et le changement climatique, sans la moindre intervention de l’homme.

En effet, le bambou dispose de plusieurs vertus et  plusieurs usages. Pour les Chinois, il a plus de 1.000 usages. En construction, il est utilisé pour les échafaudages, les toits, les murs, les parquets, les chaises, les bancs, les lits, les clôtures, les ponts… et aussi les canalisations d’eau, comme gouttière pour la collecte d’eau de pluie et flexible pour puiser de l’eau dans les puits. Il est plus dur que l’acier et ne se casse pas. C’est ainsi que dans certains pays le bambou est converti en cadre de vélo.  On en fait des ustensiles de cuisine telles que fourchette, tasse, etc., et on s’en sert comme casserole.

En alimentation, on le consomme sous forme de pousses, de boissons, de médicaments. Il est aussi utilisé dans la lutte anti érosive au bord des rivières et de collines. Au village on peut fabriquer de briquettes de charbon avec du bambou pour lutter contre la dégradation des ressources ligneuses.

Un Programme national pour développer la résilience basée sur des moyens d’existence durables

Le bambou

Le bambou

Le bambou présente des intérêts pour tout le monde tant au niveau global, national que local. « Il va du changement climatique à la gestion des ressources naturelles à l’amélioration du revenu et de la qualité de la vie au quotidien », a précisé le Représentant de la FAO, Alexis Bonte, avant d’estimer que « la promotion de cette culture n’est qu’une question de volonté d’autant plus que l’idée, les terres, la plante, la loi et un marché énorme sont déjà en place ».

Au vu de multiples vertus du bambou, Amy Ambatobe Nyongolo, le ministre de l’Environnement et Développement Durable, a demandé aux parties prenantes de promouvoir sa culture à travers le pays. Pour ce dernier, « il faut saisir cette opportunité pour faire de cette essence forestière un levier pour lever les défis environnementaux nationaux et internationaux à travers un Programme national de culture de bambou (PNB) ».

A cette occasion, les parties prenantes se sont, à leur tour, engagées à élaborer une feuille de route qui inscrit en 2018 l’exploitation du bambou dans le cadre du développement d’une économie verte et inclusive. Un appel a été lancé aux différents partenaires soucieux d’améliorer les conditions des populations rurales d’investir dans la culture du bambou. Car investir dans le bambou c’est contribuer aux efforts consentis par la communauté internationale en termes de développement résilient basé sur des moyens d’existence durables.

Junior Kitambala

 

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