Donald Trump à l’ONU : « L’avenir n’appartient pas aux mondialistes »

Après le Brésilien Jair Bolsonaro, Donald Trump a pris à son tour la parole mardi face à l´Assemblée générale de l'ONU. "L'avenir n'appartient pas aux

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Après le Brésilien Jair Bolsonaro, Donald Trump a pris à son tour la parole mardi face à l´Assemblée générale de l’ONU. « L’avenir n’appartient pas aux mondialistes. L’avenir appartient aux patriotes » a souligné le président américain en ajoutant que « Jamais je ne cesserai de défendre les intérêts des Etats-Unis.

Donald Trump face à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, le 24 septembre 2019.
Donald Trump face à l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, le 24 septembre 2019. Capture d’écran France 24

• Donald Trump s’est livré à une vigoureuse défense de son « America First », en fustigeant « les mondialistes » et en faisant l’éloge des « patriotes » à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.

« L’avenir n’appartient pas aux mondialistes. L’avenir appartient aux patriotes. L’avenir appartient aux nations souveraines et indépendantes, qui protègent leurs citoyens et respectent leurs voisins », a déclaré, d’un ton grave, le président des États-Unis pour sa troisième participation à la grand-messe annuelle de la diplomatie mondiale.

Donald Trump s’est ensuite livré à une vigoureuse offensive contre les pratiques commerciales « iniques » de la Chine qui ont justifié sa politique protectionniste vis-à-vis de Pékin.

« Nous travaillerons étroitement avec le Premier ministre Boris Johnson sur un magnifique accord commercial » a-t-il par ailleurs déclaré.

Donald Trump a également dénoncé le « régime oppressif iranien qui sème mort et destruction, en tant que premier parrain du terrorisme mondial ».

• Plus tôt, pour l’ouverture du débat de l’Assemblée générale, Jair Bolsonaro a notamment affirmé qu’il était « faux » de dire que l’Amazonie faisait partie du patrimoine de l’humanité. « Au lieu de nous aider », certains pays, sur la base de « mensonges des médias », « se comportent de façon irrespectueuse et coloniale, attaquant notre souveraineté », a accusé le président brésilien depuis la tribune de l’ONU, sans citer de pays en particulier.

une attention a été attirée par le discours de français Emmanuel Macron lorsqu’il a appelé ce mardi les jeunes à « faire pression » sur les pays les plus réfractaires à la lutte contre le changement climatique plutôt que « prendre des positions très radicales », après le dépôt d’une plainte de Greta Thunberg aux Nations Unies contre plusieurs Etats, dont la France.

Emmanuel Macron a estimé que la plainte de Greta Thunberg contre la France n’était pas « la voie la plus efficace » pour lutter contre le changement climatique et que des « positions très radicales » sont « de nature à antagoniser nos sociétés »« Je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace », a réagi le président français sur Europe 1.

La réaction de Macron était basée sur le  discours de Greta Thunberg à l’ONU lundi 23 septembre, lors duquel elle a exhorté les dirigeants politiques d’agir contre le réchauffement climatique, qui continue de faire réagir. Après Emmanuel Macron, c’est maintenant Donald Trump qui critique les propos de la jeune militante.

FRANCE 24  et Diacenco

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