La prise en charge sanitaire hier 23 mai 2018 d'un malade au Beach Ngobila a servi d'alerte aux structures de veille. Des Kinois membres des résea
La prise en charge sanitaire hier 23 mai 2018 d’un malade au Beach Ngobila a servi d’alerte aux structures de veille.
Des Kinois membres des réseaux sociaux, ont vivement réagit à l’alerte. L’alerte a eu son impact, les internautes se sont vite transmis l’information sur whatsapp, facebook, twetter etc. Rita, jeune journaliste a confirmé avoir reçu près d’une dizaine de messages d’amis. André, jeune congolais parti en Angola a réagi de son pays d’accueil pour avertir les siens d’un danger les menaçant, toujours via les réseaux sociaux.
Au-delà de cette agitation, la grande masse des Kinois est restée étrangement insoucieuse car sous-informée. Aucune communication de bouche à oreille n’a été remarquée alors que les Kinois sont friands de rumeurs. Les gens dans les principaux carrefours, les banlieusards aux arrêts de bus, tous ont été plutôt plongés dans leurs préoccupations quotidiennes.
Cette absence de réaction a surpris plus d’un internaute. Rachel a exprimer le souhait d’une population plus éveillée, bref plus à l’écoute des moyens de communication modernes ou conventionnels. Jusqu’à preuve du contraire la ville de Kinshasa n’est pas du tout exempte de ce fléau.
Investigation à Kinshasa
Le cas d’alerte de la fièvre hémorragique admis à l’ Hôpital Général de Référence de Kinshasa (Ex Mama Yemo) à Kinshasa n’est pas encore confirmé comme celui de virus à Ebola. Le représentant – pays de l’Organisation mondiale de la santé(OMS), le docteur Allarangar Yokouide, l’a précisé hier mercredi 23 mai à Kinshasa lors de la conférence hebdomadaire des Nations Unies.
Le Dr Allarangar Yokouide souligne que le cas de Mama yemo n’est pas un cas suspect , c’est une alerte qui est actuellement sous investigation par l’INRB (Institut national des recherches biomédicales).
Ruth Lutu Bifutu (stagiaire)
COMMENTS