De plus en plus de diabétiques kinois face à des croyances de plus en plus irrationnelles

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Le diabète dont la Journée mondiale est fixée en la date du 14 novembre 2018 a été l’objet d’une attention particulière dans de nombreux hôpitaux du pays particulièrement dans la capitale Kinshasa. Le constat des professionnels de santé est pessimiste au vu d’une véritable explosion de cas, après un tour dans les centres hospitaliers de la ville.

De nombreux nouveaux malades arrivent dans les centres de la ville malheureusement après avoir passé trop de temps entre des mains inexpertes. Les personnes affligées du diabète se fient plus aux conseils de voisins et aux spots de publicités médicales des tradi-praticiens, qui ont envahi les organes de presse de l’audiovisuel. Cependant en ce qui concerne la prise en charge des malades, quelques hôpitaux et centres de santé, avec l’appui des partenaires extérieurs, assurent le service.

Des diabétiques tiraillés entre deux prises en charge compliquent la tâche des professionnels de santé

 

JM Diabète séringue 2018

JM Diabète séringue 2018

Dans les propos des praticiens et autres personnels de santé, on note des propos désabusés sur des malades venus tardivement dans les hôpitaux et autres centres de santé. Ils déplorent en plus le relâchement de la discipline des anciens malades sur l’observation des régimes alimentaires avec l’exclusion des boissons sucrées et des friandises très appréciés par eux. Des malades crédules se réfugient chez des guérisseurs tradi-modernes ou tradi-praticiens aux pratiques suspectes. Des diabétiques convaincus de leurs guérisons après une certaine rémission se ruent sur les sucreries avec comme conséquence la dégradation rapide de leur état.Certains malades rescapés demandent un meilleur contrôle de publicités à connotations médicales.

État et hôpitaux se lancent dans la prévention

Face à cette situation nationale, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, organisme d’Etat en faveur des employés, a lancé le slogan ce mercredi 14 novembre 2018 « La prévention sécurise notre carrière ». D’après une enquête locale deux tiers de personnes en âge de travailler ont le diabète. En ce jour des travailleurs ont été sensibilisés sur le danger du diabète. Ils ont reçu des enseignements sur les complications du diabète qui peuvent entraîner un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, la cécité, une insuffisance rénale et où l’amputation des membres inférieurs. Les taux d’amputation des membres inférieurs sont 10 à 20 fois plus élevés chez les personnes diabétiques.

L’absence des statistiques des diabétiques congolais une préoccupation

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 450 millions de personnes dans le monde seraient touchées par un diabète de type II, et une personne sur quatre serait porteuse de la bactérie à cause de la tuberculose. En République Démocratique du Congo, les statistiques font cruellement défaut car des personnes souffrant du diabète sont soignés par divers réseaux d’hôpitaux tant officiels que confessionnels et autres privés. Toutefois le diabète de type 2 souvent décrit comme une «maladie de civilisation affecte de plus en plus des Kinois stressés par une vie urbaine trépidante et une nourriture peu déséquilibrée.

Rombaut Kamwanga

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