Ce mercredi 04 avril 2018, à l’occasion de la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte Antimin
Ce mercredi 04 avril 2018, à l’occasion de la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte Antimines, le Service de lutte Antimines avec les Nations Unies (UNMAS) et le Centre Congolais de lutte Antimines (CCLAM) ont organisé une conférence sous le thème : « Le rôle de la femme dans la lutte Antimines en RDC » et ceci dans différents secteurs ruraux.
Des ONG Mine Advisory Groupe, ‘Mag ‘ en sigle et le Secours pour la population norvégienne, deux ONG qui luttent contre les mines anti personnelles ont aussi apporté leurs contributions. La manifestation du jour a été placée sous le haut patronage du vice Premier Ministre, ministre de l’intérieur. De nombreux acteurs à des degrés divers dans cette lutte ont participé à cette conférence au Collège Boboto à Kinshasa Gombe.
Parmi les orateurs, M.Yukuro Murata, chargé d’Affaires à Ambassade du Japon a expliqué au public l’importance de ladite journée. Le diplomate a souligné que la RDC est un pays en conflit qui fait face aux nombreux problèmes dû aux mines résiduelles. Dans ce cadre le Japon apporte l’assistance financière au Pays afin qu’il développe un Plan Stratégique National. « De façon générale le Japon soutien les activités de la lutte Antimines dans différents pays entre autres en Afrique la RDC et l’ Angola, en Asie en Corée du sud etc.
Auparavant, Mme Cynthia Keza Birkundavyi chargée de programme d’UNMAS a déclaré que la conférence du jour veut aider les femmes et les enfants à regagner leurmilieu de vie dans un système sécurisé. Ces personnes vulnérables doivent mener une vie normale dans le secteur agricole. Les mines ne doivent plus constituer une menace dans la vie des ruraux avec tant des dégâts, jambes arrachées et parfois perte de vie humaine.
Le troisième intervenant, M.Gérard Kerrien directeur de l’Ong‘Mag ‘ a déclaré : « Nous soutenons cette initiative de lutte Antimines dans les zones rurales. Cette sensibilisation va aider les hommes, les femmes y compris les enfants à bien le danger de Mines. Cette année nous avons choisi les femmes parce que elles sont porteuses des informations, ce sont-elles qui vont régulièrement aux champs.
Enfin, M. Basile Olongo vice-ministre de l’Intérieur a encouragé les acteurs étatiques et non étatiques qui ont des programmes de lutte Antimines afin de se mettre ensemble pour lutter contre cette pollution qui met en danger la vie de la population congolaise.
Gladys Bundu et Laurianne lolo Mpotambwa (stagiaires)
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