La coalition Lamuka en réunion à Bruxelles pour une déclaration commune 

C’est depuis jeudi 21 mars 2019 que les leaders de la coalition Lamuka composée de Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Freddy Matungulu, Adolphe Muzito,

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C’est depuis jeudi 21 mars 2019 que les leaders de la coalition Lamuka composée de Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Freddy Matungulu, Adolphe Muzito, Antipas Mbusa Nyamwisi se réunissent, pour la première fois autour d’une même table, depuis la tenue de l’élection présidentielle le 30 décembre 2018 en RDC. La coalition présente de signes d’être plus soudée que jamais derrière Martin Fayulu.

Les deaders de la coalition Lamuka à Bruxelles

Alors que leur candidat Martin Fayulu continue de revendiquer la victoire, les leaders de la coalition Lamuka espèrent se mettre d’accord sur une stratégie commune pour sortir de cette impasse post-électorale. C’est ce qu’ont répété les différents membres de la plate-forme Lamuka toujours unie, pourtant égratignée par l’absence remarquée de Moïse Katumbi, officiellement retenu à Londres par une  obligation familiale, et représenté depuis jeudi à Bruxelles par l’un de ses conseillers Frédéric Bola

« Malgré toute supputation autour de son absence que certains ne cesseraient de commenter, M. Katumbi est dans Lamuka », comme précise son conseiller, tout en rassurant que le président de « Ensemble pour le changement » sera présent ce samedi à Bruxelles pour signer la déclaration finale. Une façon de couper court aux rumeurs qui circulent ces dernières semaines d’une division au sein de la coalition.

Pour Freddy Matungulu, l’un des cinq leaders de cette coalition, l’objectif de cette initiative est le suivant : « Nous allons nous pencher sur la situation politique qui prévaut dans notre pays. Mais c’est d’abord une réunion d’évaluation de la situation de Lamuka au niveau interne. Le plus important serait les discussions sur notre avenir, l’avenir de Lamuka ». 

Mais jusque-là, rien n’est encore infiltré sur la rencontre. Même à ce qui concerne un éventuel dialogue avec Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, les leaders de Lamuka n’ont pas encore clairement donné leur position. Le coordonnateur international de la coalition, Jean-Jacques Mbugani, a laissé entendre à RFI/Bruxelles que « Si une possibilité de parler avec ceux qui nous ont volé la victoire est offerte, nous ne refuserons pas de discuter. » 

Lamuka en réunion d’évaluation à Bruxelles

Il sied de noter que les trois principaux leaders, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont beaucoup échangé, avant la réunion de Bruxelles  et ils seraient mis d’accord sur les grandes lignes d’un projet de déclaration qui sera issue de ladite rencontre. Les leaders de Lamuka se seraient mis d’accord sur les grandes lignes d’un projet de déclaration. L’équation semble être épineuse à résoudre : faut-il se ranger devant le fait accompli pour jouer un rôle actif dans l’opposition et préparer la suite ? Vont-ils poursuivre coûte que coûte le combat pour la vérité des urnes, au risque de s’isoler politiquement et de perdre le capital de la campagne électorale ?  Ou saisir la main tendue de Félix Tshisekedi pour cheminer ensemble.

Cette déclaration finale pourrait tomber à point nommé à ce moment où les relations ne sont pas aussi au beau fixe entre CACH (la coalition au pouvoir) et son allié le FCC dirigé par le président sortant, Joseph Kabila. Ce bras de fer est né les décisions prises à l’issue de la réunion institutionnelle par le président de la République, Félix Tshisekedi, à renvoyer à une date ultérieure l’élection des gouverneurs et à suspendre l’installation des sénateurs élus, à cause de la corruption. Ces décisions sont rejetées par le Front commun pour le Congo (FCC), chapeauté par Joseph Kabila. Et de son côté, le président de la Céni, Corneille Nangaa, semble faire fi à ces décisions. Il tient à organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs en début avril 2019.

Gel Boumbe

 

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