La Belgique a jugé bon d’apporter son soutien financier, dans le domaine humanitaire, aux ONG œuvrant en République Démocratique Congo plutôt qu’au go
La Belgique a jugé bon d’apporter son soutien financier, dans le domaine humanitaire, aux ONG œuvrant en République Démocratique Congo plutôt qu’au gouvernement congolais. Cela fait suite à la situation politique qui prévaut au pays, renseigne le communiqué du ministère belge de la coopération publié par Actualité.cd.
C’est ce mercredi 10 janvier 2018, que Didier Reynders, vice-premier Ministre et Ministre belge des affaires étrangères ainsi qu’Alexander de croo, vice-premier Ministre belge de la coopération au développement l’ont annoncé dans un communiqué conjoint à l’issue de la réunion tenue à huis clos devant la commission des relations extérieures de la chambre représentants à Bruxelles.
« Les besoins humanitaires croissants et le changement de la situation politique imposent une révision fondamentale de coopération. Concrètement, il avait été décidé de mettre fin à une série d’interventions qui devaient être mises en œuvre directement par les autorités congolaises. Cela concerne des interventions pour un montant total de 25 millions d’euros qui n’ont pas encore été signées ou qui ont déjà été temporairement suspendues. Cependant, la Belgique souhaite renforcer sa solidarité à l’égard de la population congolaise et affectera, pour cette raison, les moyens libérés au profit de l’aide humanitaire et d’autres initiatives répondant aux besoins les plus pressants de la population » rapporte le communiqué.
La Belgique compte développer une coopération directe avec les organisations non gouvernementales locales de développement en lieu et place du gouvernement congolais actuel en attendant l’organisation des élections.
« En parallèle, davantage de coopération avec des organisations non-gouvernementales sera recherchée. Enabel, la nouvelle agence belge de développement, recevra également la mission de soutenir des organisations de la société civile congolaise sur le plan des droits de l’homme et des libertés politiques. Enfin, un nouveau programme bilatéral de coopération avec les autorités congolaises ne pourra être conclu qu’après l’organisation des élections crédibles, sur base des principes de bonne gouvernance » précise le communiqué.
Gladys Bundu (stagiaire)
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