Comme annoncé, les journalistes de la capitale ont marché ce vendredi 27 juillet pour protester contre les injures dont l’un d’eux a été victimes à l’
Comme annoncé, les journalistes de la capitale ont marché ce vendredi 27 juillet pour protester contre les injures dont l’un d’eux a été victimes à l’endroit du Ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. Du siège de l’Union nationale de la presse du Congo (Unpc) à la primature, la presse de la capitale a été encadré par la police où le président national Kasonga Tshilunde, accompagné de deux de ses collaborateurs, a été reçu par le premier ministre Bruno Tshibala.
Devant le Ministre de la Justice invité par le Chef du gouvernement, le président de l’Unpc a exposé le cas au premier ministre qui a voulu aussi entendre la version de l’incriminé. A son tour, Alexis Thambwe Mwamba a rejeté les accusations portées contre lui, en soutenant que lors de la tripartite, les caméras et téléphones n’étaient pas autorisées dans la salle et personne ne détient un élément sonore de la déclaration qui l’incrimine. Il attend qu’on le présente l’élément sonore pour le convaincre. Mais, le Ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba a reconnu avoir adressé à un journaliste ce qui suit : « les 1000 où 1500 dollars de Moïse Katumbi envoient certains journalistes à écrire n’importe quoi », nous a rapporté le président de l’Unpc à la sortie de la primature.
Si le Ministre de la Justice reconnait sortir de sa bouche cette phrase, pourquoi doit-il encore exiger un élément sonore de sa déclaration injurieuse ? Le président de l’Unpc a rassuré aux journalistes que l’embargo de six mois à l’endroit de Thambwe Mwamba reste intact, une réunion de membres de la corporation est prévue ce samedi 28 juillet au siège national de l’union avant de rencontrer pour la seconde fois, le premier ministre avec les éléments sonores dont disposent certains confrères journalistes qui étaient présents dans la salle lors de la tripartite Cnsa, Gouvernement et Céni.
Gel Boumbe
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