Jusque dimanche 28 janvier 2018, la famille de l’aspirante religieuse Thérèse Kapangala Mwanza n’a pas eu accès au corps de la demoiselle abattue pa
Jusque dimanche 28 janvier 2018, la famille de l’aspirante religieuse Thérèse Kapangala Mwanza n’a pas eu accès au corps de la demoiselle abattue par les forces de l’ordre le dimanche 21 janvier 2018 dans l’enceinte de la paroisse Saint François de Sales de la commune de Kintambo. La famille est ainsi doublement martyrisée à la fois avec la disparition de sa fille et l’impossibilité d’avoir accès à son corps en vue de ses obsèques.
Plusieurs questions se posent. Que veut faire le gouvernement avec le corps de la jeune fille ? Le gouvernement cherche-t-il à falsifier les données ? Veut-il affirmer en fin de compte que la demoiselle n’a pas été tuée dans l’enceinte de St François de Sales le dimanche 21 janvier ? Ces questions restent posées.
Le gouvernement ne doit pas ignorer que la vérité est têtue. Les personnes âgées comme les enfants savent que Mlle Thérèse Kapangala Mwanza a été abattue par les forces de l’ordre lors de la marche du 21 janvier 2018 dans l’enceinte de sa paroisse. Son sang est encore là. Un cahier des condoléances a été ouvert dans la paroisse. Ceux qui ont connu Mlle Thérèse Kapangala Mwanza et ceux qui ont appris son meurtre par les forces de l’ordre noircissent ce cahier.
Les visiteurs viennent de partout pour consoler la famille. Le dimanche 28 janvier 2018, la famille a même reçu la visite des présidents des commissions paroissiales des vocations du doyenné Saint François de Sales. Ce doyenné, à titre de rappel, compte neuf paroisses à savoir Saint François de Sales, St Charles Lwanga, St Albert, St Luc, Ste Jeanne d’Arc, située dans le camp Loano, St Justin, St Philippe, St Michel et St Léopold.
Au jour d’aujourd’hui, il sera même difficile à la famille de déclarer que Mlle Thérèse Kapangala n’a pas été abattue dans les circonstances que tout le monde sait. La vérité est connue et reste gravée dans la mémoire de tout le monde.
Le gouvernement est vivement invité à mettre fin au martyre de la famille après avoir fait passer de la vie à trépas sa fille. Elle veut, avec les paroissiens et tout le monde épris de paix et de compassion, rendre hommage à cette demoiselle qui est tombée sur le champ d’honneur en marchant pour l’avènement d’un Etat de droit en RDC. Les animateurs de l’appareil de l’Etat doivent du respect à cette demoiselle qui n’a pas hésité à donner sa vie pour la justice et la démocratie dans ce pays.
DIA
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