Dans le cadre de sa campagne sur la non-violence active, Pax Christi International en partenariat avec le Centre d'information et d'animation missionn
Dans le cadre de sa campagne sur la non-violence active, Pax Christi International en partenariat avec le Centre d’information et d’animation missionnaire, CIAM, a choisi pour cette fois le collège Saint Esprit pour la suite de sa série de formations. Du lundi 26 au vendredi 30 novembre 2018, les élèves du collège Saint-Esprit dans la commune de Lemba à Livulu près du Campus universitaire de KINSHASA (UNIKIN) ont, à leur tour, été outillé sur la non-violence active pour éveiller la conscience des jeunes sur cette question.
Connaissant des troubles qu’il y a eu au campus récemment (confrontation entre les étudiants et les policiers), les formateurs ont insisté sur la communication non-violente et la non-violence active. Cela pour faire comprendre aux élèves jusqu’où la violence peut mener. Ainsi Jean Baptiste Nsawanga et Manuella Kidiamboko ont encouragé les élèves à toujours rechercher la paix la paix autour d’eux et dans leur milieux de vie (à la maison, à l’école ou à l’église).
« Il n’y a pas de société sans conflit »
« Aucun société n’est à l’abri des conflits et ces derniers ne sont pas toujours négatifs » a expliqué Jean Baptiste Nsawanga aux bénéficiaires. Le conflit peut donc source de misère et générer la violence sur toutes ses formes. Les élève de ce collège ont appris comment gérer positivement les conflits en les transformant en opportunités de paix: dialogue, connaissance de soi et de l’autre, relation interpersonnelle, etc. Dans cette gestion de conflit, il faut profiter ce conflit pour ouvrir une brèche de dialogue afin de trouver des solutions.
Le chef d’établissement du collège Saint Esprit a salué l’initiative ainsi que le choix porté sur son école . Selon lui, cette formation était tellement capitale qu’il dispose 5 jours afin que les élèves s’approprient la matière.
Les élèves quant à eux, ils étaient très intéressés, comme en témoigne ce propos: « C’est très important pour nous d’apprendre des notions basique sur la non-violence active. Je peux maintenant faire la différence entre un langage girafe (doux) et un langage chacal (violent). », a confié un élève.
Il sied de signaler que ce sont les élèves de 5ème et 6ème année des humanités qui ont bénéficié de cette formation pendant les 5 jours pour une meilleure assimilation.
Pétronelle Lusamba
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