Le meeting de Félix Tshisekedi à N’djili n’a connu ni blessé ni arrestation

Plus de 48 heures après le meeting du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Félix Tshisekedi, aucun media n’a fait allu

La CENCO et la MONUSCO ont échangé sur la situation actuelle du pays
FELICITATIONS DE LA CENCO AU DOCTEUR DENIS MUKWEGE, PRIX NOBEL DE LA PAIX 2018
Les délégués diocésains des laïcs catholiques de la RDC en assemblée générale élective à Kinshasa

Plus de 48 heures après le meeting du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Félix Tshisekedi, aucun media n’a fait allusion à une arrestation, à des blessés ou pire encore à un mort. Tout s’est passé normalement.

En soulignant le bon comportement de la police, la MONUSCO s’est félicitée du bon déroulement de ce meeting. La Majorité présidentielle l’a fait par la voix de son porte-parole, André-Alain Atundu, qui a salué le comportement de l’UDPS, avant, pendant et après son meeting comme un pas dans la bonne direction.

Le souhait de tous les compatriotes congolais est de voir toutes les manifestations publiques se terminer sans effusion de sang. Ce n’est pas toujours le cas.

Tout le monde a encore en mémoire les morts et les blessés enregistrés durant les marches pacifiques organisées les 31 décembre 2017, 21 janvier 2018 et 25 février 2018. Il est clair maintenant qu’il était possible d’éviter de blessés et de morts durant ces trois marches, si l’autorité avait appliqué à la lettre la Constitution.

En établissant son bilan à l’issue de la marche organisée par le Comité laïc de coordination (CLC) le 21 janvier 2018, le secrétariat général de la CENCO, par le biais de son secrétaire général, l’abbé Donatien Nshole, avait écrit : « Le Secrétariat Général de la CENCO n’a pas manqué de souligner qu’il y a eu 12 marches encadrées de manière professionnelle par la Police Nationale Congolaise et il n’y a eu aucun incident à déplorer. L’organisation des marches pacifiques en RDC reste donc possible s’il y a bonne foi des parties prenantes ».

Un communiqué a été aussi publié dans le même sens à l’issue de la marche organisée par le CLC le 25 février 2018 : « Nous condamnons l’usage de la force exercée à l’endroit des compatriotes dont certains sont morts et d’autres torturés ou blessés alors qu’ils n’ont posé aucun acte contraire à la loi fondamentale qui régit le pays. Cependant, nous saluons le sens républicain et patriotique de ceux des forces de l’ordre qui ont encadré 16 marches conformément à la loi ».

La Police est bien capable d’encadrer les manifestations publiques et ce sont les acteurs politiques qui la poussent à commettre des crimes sur la place publique.

Le meeting de Félix Tshisekedi doit marquer un renouveau dans la gestion des manifestations publiques en RDC. Tous les congolais savent que la Constitution autorise les manifestations publiques en recommandant aux organisateurs d’informer l’autorité compétente. Il est hors de question pour les autorités de lire autrement la Constitution que le commun des congolais et d’exiger une autorisation avant la manifestation.

JR Bompolonga

 

 

 

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