La sœur Rita Mboshu : « Pour le Saint Père, l’éducation n’est pas un travail mais plutôt une attitude, une manière d’être »

La sœur Rita Mboshu : « Pour le Saint Père, l’éducation n’est pas un travail mais plutôt une attitude, une manière d’être »

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Au cours d’une conférence animée le mercredi 27 avril 2022 à l’Université Catholique du Congo ( UCC), la révérende Sœur Rita Mboshu a affirmé que l’éducation à l’ouverture demeure le rôle central de l’Eglise pour bâtir la paix dans la perspective du pacte éducatif global du Pape François.  Sa communication s’est articulée autour du thème : « le pacte éducatif global du Pape François et la construction de la paix sociale en Afrique ».

Il faut signaler que la Sœur Rita est religieuse de la congrégation des filles de la Très Sainte Marie corédemptrice et professeure de spiritualité et formation à la vie consacrée à l’Université Pontificale urbanienne de Rome.    

La conférencière a d’abord fait savoir que le thème de l’éducation occupe une place de taille dans le magistère du souverain pontife. Pour le Saint Père, aux dires de la sœur Rita, l’éducation n’est pas un travail mais plutôt une attitude, une manière d’être. C’est la capacité de faire apparaître les talents des élèves. Le respect et l’écoute réciproques sont les bases de cette éducation.

Selon le Sœur Mboshu, le Pape François veut une éducation intégrale capable d’engendrer les transformations nécessaires pour un monde plus fraternel. Une telle éducation met l’accent sur la grammaire du dialogue qui facilite la rencontre de la diversité culturelle et religieuse en vue de construire la paix. La spiritualité de l’accolade qui prend en compte l’écoute, le respect et la créativité détermine le rôle même de l’Eglise dans le processus éducatif. Pour ce faire, l’Eglise doit, disait-elle, être communicative. Elle doit sortir, comme Dieu qui sort toujours à la rencontre de l’homme parce qu’il l’aime, parce qu’Il est Père. L’éducation à la paix permet donc d’accueillir la différence de l’autre non pas comme une menace mais comme une chance.

Cette conférence s’inscrivait dans le cadre de la célébration de 65 ans de l’UCC.

Magloire Makengo sss/ Stagiaire UCC

 

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