Hausse des prix sur le marché de Kinshasa : une mauvaise nouvelle pour les fêtes de fin d’année

La hausse des prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés consécutifs à la montée du taux du dollar américain à Kinshasa à la veille de

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La hausse des prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés consécutifs à la montée du taux du dollar américain à Kinshasa à la veille des festivités de noël et de nouvel an, est une situation qui inquiète les congolais particulièrement les kinois.

Vue aérienne nocturne de Kinshasa depuis la commune de la Gombe

Vue aérienne de Kinshasa depuis le boulevard du 30 juin

Sur les marchés à Kinshasa même les prix des aliments des bases ont été revus à la hausse. Depuis la mesurette communément appelée Ekolo de farine de manioc qui coûté 1200 Franc Congolais et qui à présent coûte 1.500FC, jusqu’au sac de 25kg de Riz de 30.000FC qui actuellement coûte 36.000FC, un sac de 25 kilos de semoule de mais de 25 kg qui a varié de 29.000FC à 35.000FC,  ainsi que le sachet de 5kg de sucre de 7.000FC à 9.000 FC pour ne citer que cela, on constate une hausse du prix des produits de base.

Cette hausse n’épargne pas les vivres frais et même le charbon de bois (makala). D’après les investigations faites par la rédaction de DIA, la moyenne des prix selon les différents marchés de Kinshasa une rame de poisson chinchard à varié de 38.000FC à 44.000FC soit 6.000 FC de hausse, le carton de 10 kg de cuisse de poulet de 33.000 FC reviens à 39.000 FC, soit 6.000 FC également de hausse. S’agissant du charbon de bois (makala) le sac de 26.000FC coûte actuellement 34.000 FC, soit 8.000 FC de plus.

Qu’est ce qui explique cette augmentation subite et exorbitante des prix de denrées alimentaires ?

D’après certains commerçants cette situation est dûe à la variation du taux d’échange de dollars américain qui est fixé. Selon Roger Nzau détenteur d’un magasin des vivres frais est économiste de formation se confie: «  La plus grande difficulté dans le secteur économique de notre pays c’est le manque de contrôle de la part du régulateur. Chacun fixe son prix comme bon lui semble, tant que cette situation perdure la population souffrira toujours de l’anarchie par rapport à la fixation des prix ».

Un autre problème c’est la rareté des certains denrées dépendant des saisons. Puisque la demande par rapport augmente, le prix aussi suit : «  Kinshasa est une ville surpeuplée, ce qui fait que la demande augmente tandis que l’offre diminue. La plupart des commerçants profitent de cette situation pour hausser le prix des articles et exagérant, surtout pendant les périodes festives où les gens n’auront pas de choix, » a ajouté Roger Nzau.

La hausse du prix s’observe aussi dans certain province notamment  dans le Kasaï Oriental, précisément à Mbujimayi où le maïs en grain, l’huile végétale et quelques autres denrées alimentaires sont en  hausse sur le marché ce qui préoccupe les différentes couches de la population.

Il est temps que le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le ministre de l’Economie et celui du Commerce extérieur trouvent des solutions durables à l’instabilité des prix qui pourrait conduire à la crise alimentaire et secoué encore plus le pays.

Prisca Materanya

 

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