Deux modes d’expression de l’artiste sculpteur Dyna Ekanga et de la peintre Mambu Luamba

Dans une exposition croisée intitulée par les organisateurs ‘ Partage inégal’, deux artistes-femmes exposent des tableaux d’art visuel contemporain du 23 mars au 6 avril 2018 au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa. L’agence DIA y est descendue peu après le vernissage à la salle d’exposition pour apprécier ces deux talents féminins.

Sculptrice par des clous enfoncés sur un panneau de bois

Femme sculptée avec des clous espacés

Les œuvres de l’artiste-sculpteur Dyna Ekanga, décrivent une série de scènes sur un support traditionnel en bois d’où l’on contemple une femme en position de fœtus mais dessinée par des clous plus ou moins espacés . Devant la presse, l’artiste Dyna estime qu’elle a voulu innover. D’où son choix des clous enfoncés par un petit marteau sur une planche. Ces outils ont une sens selon l’artiste. C’est une représentation de son caractère, de sa personnalité.

Devant la presse, Dyna a fait allusion à sa technique qui l’identifie sur la scène artistique congolaise. Son matériau résiste à tout choc. Une métaphore qui explique le parcours d’un être humain avec une lueur d’espoir face à toutes sortes d’épreuves.

Dyna établit en même temps un parallélisme entre sa technique et le positionnement de la femme dans une société bien définie, comme elle le présente à travers des images qui ressortent dans ses créations artistiques.

Tableaux de femme tourmentée aux couleurs vives

Pour Mambu Luamba, une jeune femme encore en formation à l’Académie des Beaux Arts et déjà artiste peintre prometteur, la critique d’art a déclaré qu’elle reste toujours attentive à la sensualité de la femme. Cette problématique, qui pourrait surprendre à première vue de ses toiles tourmentées par une représentation d’une femme en mouvement ‘reptilien’, Mambu évoque un message d’espoir pour le futur. Selon l’artiste Mambu, chaque jour qui passe , une scène douloureuse vécue traverse souvent son esprit. L’artiste raconte alors le premier choc de sa vie , qu’elle a difficile de mettre en musique mais qu’elle tente de surmonter en plaquant ses impressions sur toile.

Laurianne Lolo Mpotambwa et Gladys Bundu /Stagiaires