Après la France, les Etats-Unis sanctionnent le général Muhindo, Gédéon Kyungu, Guidon Shimiray et Lucien Nzabamwita

Le général Muhindo Akili Mundos et des chefs miliciens Gédéon Kyungu Mutanga, Guidon Shimiray Mwissa et Lucien Nzabamwita viennent d’être sanctionnés

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Le général Muhindo Akili Mundos et des chefs miliciens Gédéon Kyungu Mutanga, Guidon Shimiray Mwissa et Lucien Nzabamwita viennent d’être sanctionnés financièrement par les Etats-Unis. Leurs avoirs aux Etats-Unis sont gelés par le département du trésor des Etats-Unis. Ces nouvelles sanctions contre ces quatre personnalités accusées de déstabiliser l’Est de la RDC, enfoncent plus profondément le clou là où la France a déjà sanctionné depuis le dimanche 4 février 2018.

Les quatre hommes déjà placés sur la liste noire de l’ONU sont maintenant sanctionnés par le Trésor américain qui interdit à tout citoyen américain de faire des affaires avec eux, confirme le correspondant de Rfi à San Francisco. Le général des forces armées de la RDC, Muhindo Akili Mundos est à la fois accusé des violations des droits de l’homme contre des civils et de trafic avec les rebelles ADF et FDLR. Le leader Maï-Maï Gédéon Kyungu Mutanga, et deux autres chefs de milices : Guidon Shimiray Mwissa et le FDLR Lucien Nzabamwita sont également sanctionnés.

Gédéon Kyungu

Dans son communiqué publié hier mardi 6 février 2018, le directeur de l’agence du trésor américain en charge des sanctions, s’est exprimé en disant qu’ils sont tous accusés par Washington de déstabiliser l’est de la RDC et d’y menacer la paix et la sécurité. Mais aussi de contribuer à la pauvreté, à l’insécurité alimentaire chronique et au déplacement de populations.
« Nous visons ces détracteurs des droits de l’homme parce qu’ils entretiennent l’horrible conflit dans l’est de la RDC et contribuent aux terribles souffrances du peuple congolais », expliquent les Etats-Unis qui accusent les quatre hommes d’être « responsables d’atrocités dont des agressions sexuelles et le recrutement militaire forcé d’enfants contraints de commettre des actes violents ».
Si ces derniers seraient traduits devant les juridictions de la CPI, les congolais allaient voir la réduction de ces atrocités.

Gel Boumbe

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